unsieclederetard

Melting pot du XXème siècle par un passionné !

Dimanche 19 mai 2013 à 19:06

 
Un Siècle de retard :




Melting Pot du 20ème siècle par un passionné d’Histoire et culture du siècle dernier !

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Si on se fie à certaines photos , on aurait pu dire que j’étais un Égyptologue dans les années 30 .

Sur d’autres un contrôleur de train des années 20 .

Sur d’autres clichés encore me voilà au volant d’une jeep américaine de 1944 en pleine libération de la France

Depuis environs six ans j’arpente les brocantes et les vides greniers à la recherche de LA perle rare qui ferait honneur à ma garde robe .

je vais vous faire partager quelques ensembles et sait-on jamais si celà peut en inspirer quelques un(e)s .

 

En premier lieu je vais prendre  le cas de ma passion pour l’Histoire de la Seconde Guerre Mondiale . Bien avant que j’en entende parler , je savais pertinemment quelque part , des soldats avaient débarqués sur une plage . J’étais très intrigué par cette étrange sensation en moi . Jusqu’à ce que j’entende parler du débarquement allié de Normandie .



Conscient que mon jeune âge ne me permet pas d’approfondir mes recherches je décide de grandir un peu , sans doute à la recherche d’une certaine maturité pour mieux faire face à ce sujet poignant mais terriblement fascinant qu’est la Seconde Guerre Mondiale .

Je dois avoir 9 ou 10 ans quand une nouvelle fusion se produit chez moi .



Alors que je suis chez un ami , il me montre le jeu Medal of Honor Résistance . Non attiré par le concept du jeu de guerre , le jeu me fascine car il aborde la Résistance .


J’étais fais pour me plonger dans l’Histoire du Second Conflit Mondial .

Non pas pour me plonger dans la violence des batailles ou pour assouvir un désir de voir du sang mais par une soif de connaissance , je souhaitais témoigner de mon respect envers les personnes ayant connu l’enfer de cette guerre en l’étudiant .


Plus j’avance dans mes lectures et recherches plus ma sensation :" d’y avoir été" s’intensifie .


Entendons nous toutefois , je ne prétends aucunement :" vouloir y être" et c’est peut être ce qui me différencie de certaines personnes .


J’ai la conscience de ce qui est l’horreur et mon humilité m’amène à ne pas en vouloir davantage .


J’ai parfaitement en tête que mon raisonnement peut prêter à la moquerie ou au jugement hâtif et combien même .


Si mon âme était avant celle d’un jeune homme d’une vingtaine d’années mort sur les plages d’un pays qu’il ne connaissait pas pour préserver la démocratie de celui-ci alors oui c’est ce que je décide de croire . Je décide de croire au voyage des âmes .


Mon raisonnement prends également en compte les objets témoignant du passé .

Chaque casque que je possède, chaque chemise que j’ai suspendue à un cintre , chaque journal authentique témoignent d’histoires individuelles . Et avec ces histoires la clée pour comprendre l’Humanité toute entière .


Je pense qu’une personne meurt véritablement lorsqu’elle est oubliée . Nos chers et tendres disparus sont avec nous et se manifestent toujours dans nos moments de détresse et de doute .

En ce qui me concerne , je marche sur les traces de mon père par le biais de ses mocassins .


Aux personnes qui trouveraient celà morbide je leur répondrai ceci :

Choisir de croire en quelque chose quel qu’il soit est plus Humain qu’adhérer à des textes et des courants sociaux accessibles à tous .

La croyance ou la non croyance est une des garanties de notre personnalité .

J’aime souvent à dire que je ne suis pas né à la bonne période .

Plus j’avance et moins je le pense .

Au contraire je vient à penser que si je suis né en 1990 c’est pour une raison bien précise et que les personnes prenant ma passion envers l’Histoire et la mode contemporaine pour :" vieux jeux" n’ont véritablement rien compris et que c’est elles qui sont enfermées dans un présent qui n’a pour leitmotiv que :" la crise" .

Dimanche 19 mai 2013 à 19:11

Introduction générale :




Certains historiens font commencer le xxe siècle en 1914 (début de la Première Guerre mondiale).

Pour la fin du siècle, plusieurs dates sont proposées :

9 novembre 1989 : chute du mur de Berlin.

26 décembre 1991 : dissolution de l’URSS.


Ces deux dates, proches dans le temps et sur le plan géopolitique, marquèrent la fin de la guerre froide, entamée peu après la fin de la Seconde Guerre mondiale entre, d’un côté, les États-Unis et leurs alliés et, de l’autre, l’URSS et ses alliés.


11 septembre 2001 : attentats terroristes aux États-Unis.


D’un point de vue politique, le xxe siècle se caractérise dans sa première moitié par deux guerres mondiales (Première Guerre mondiale entre 1914 et 1918 ; Seconde Guerre mondiale entre 1939 et 1945) et, à partir de cette date, par les affrontements idéologiques entre deux superpuissances : les États-Unis et l’URSS, qui aboutissent à la dissolution de l’URSS le 26 décembre 1991.


Les rivalités entre grandes puissances européennes ont conduit à leur affaiblissement ; par ailleurs, les nécessités de la décolonisation, dans la seconde moitié du siècle, ont poussé les pays européens à s’entendre à travers le processus de la construction européenne.


D’un point de vue économique, les crises monétaires et financières se sont multipliées, aggravées par le renchérissement des cours du pétrole et l’apparition des risques écologiques. Les sommets de la terre tentent de mettre en place une gouvernance mondiale.

Quelques éléments marquants avant 1914 :


Seconde Guerre des Boers 

Révolution mexicaine de 1910.

Guerre russo-japonaise

Révolution russe de 1905

Annexion de la Corée (1910) par le Japon.

Révolution chinoise de 1911

Naufrage du Titanic en 1912.

http://fr.wikipedia.org/wiki/XXe_si%C3%A8cle


Dimanche 19 mai 2013 à 19:41

Il était une fois la Première guerre mondiale :

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Considérée comme un des évènements marquants du xxe siècle, cette guerre parfois qualifiée de totale a atteint une échelle et une intensité inconnues jusqu'alors. Elle a mis en jeu plus de soldats, provoqué plus de morts et causé plus de destructions matérielles que toute autre guerre antérieure. Plus de 60 millions de soldats y ont pris part,.

Pendant cette guerre, environ 9 millions de personnes sont mortes, et environ 20 millions ont été blessées. D'autres évènements survenus pendant cette période : le génocide arménien (1915-1916), la première bataille de l'Atlantique (1917), la Révolution russe (1917) et la grippe de 1918 ont augmenté la détresse des populations.


Pour toutes ces raisons, cette époque a marqué profondément ceux qui l'ont vécue.


Cette guerre a amené de profonds changements géopolitiques, lesquels ont profondément modifié le cours du xxe siècle.


Elle a causé l'effondrement ou la fragmentation des empires austro-hongrois, russe et ottoman.

L'Empire allemand a disparu, et l'Allemagne a vu son territoire réduit.


Conséquemment, les cartes de l'Europe et du Moyen-Orient ont été redessinées.

Des monarchies ont été remplacées par des États communistes ou par des républiques démocratiques. Pour la première fois, une institution internationale a été créée dans le but de prévenir les guerres : la Société des Nations.


L'étincelle qui provoqua la guerre survint le 28 juin 1914, lorsque des Serbes de Bosnie parvinrent à assassiner l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône austro-hongrois.


Les exigences de vengeance de l'Autriche-Hongrie (fortement encouragée par l'Allemagne) à l'encontre du Royaume de Serbie menèrent à l'activation d'une série d'alliances qui obligèrent plusieurs puissances européennes à s'engager sur la voie de la guerre.


Plusieurs de ces nations étaient à la tête d'empires s'étendant sur plusieurs continents, ce qui explique la portée mondiale du conflit.


Cette guerre fut surtout le fait de deux grandes alliances : la Triple-Entente et la Triple Alliance ou la Triplice.


La Triple-Entente était composée de la France, du Royaume-Uni, de la Russie, et des empires qu'elles contrôlaient en tant que grandes puissances coloniales.


Plusieurs États se joignirent à cette coalition, dont la Belgique, envahie par l'Allemagne, qui fit appel à la France et à l'Angleterre garantes de son indépendance.


Le Japon rejoignit la coalition en août 1914, l'Italie en avril 1915, le Portugal en mars 1916 et les États-Unis en avril 1917.


La coalition de la Triple Alliance était initialement constituée de l'Allemagne, de l'Autriche-Hongrie, et des empires qu'elles contrôlaient. L'Empire ottoman les rejoignit en octobre 1914, suivi un an plus tard du Royaume de Bulgarie.


À la fin des hostilités, seuls les Pays-Bas, la Suisse, l'Espagne, les États scandinaves et Monaco étaient demeurés officiellement neutres parmi les nations européennes, mais certaines avaient participé financièrement ou matériellement aux efforts de guerre des protagonistes.


Les combats se déroulèrent sur différents fronts qui se situèrent surtout en Europe, mais une petite partie de l’Asie et de l’Afrique, ainsi que l’Atlantique Nord subirent des conflits.


Le front de l'Ouest était caractérisé par un ensemble de tranchées et de fortifications séparées par une aire surnommée le no man's land.

Ces fortifications s'étendaient sur plus de 600 kilomètres5, incitant à une forme de combats dénommée « guerre des tranchées ».

Sur le front de l'Est, l'étendue des plaines et la faible densité ferroviaire ont empêché une stabilisation des champs de bataille, mais le conflit était tout aussi étendu. Il y a eu d'importants combats dans les Balkans, au Moyen-Orient et en Italie.


La guerre s'est aussi déroulée dans les airs, mais de façon rudimentaire comparativement à la Seconde Guerre mondiale.


Mon hommage aux anciens

L'armistice de la Première Guerre Mondiale a été signé le 11 novembre 1918 à 5 h 15 dans la foret de Compiègne. Elle marque la fin de la Première Guerre mondiale (1914-1918) et la capitulation de l'Allemagne.

Comme vous savez  probablement le dernier vétéran connu de la première guerre mondiale, Florence Green, une Britannique âgée de 110 ans, est morte samedi 4 février à son domicile en Angleterre, ont annoncé mercredi les médias britanniques. Florence Green, qui avait rejoint les rangs de la Royal Air Force (RAF) à 17 ans en 1918, était connue pour être la dernière personne ayant servi pendant la guerre de 14-18, a-t-on ajouté de même source.



Florence Green était entrée à la RAF comme serveuse dans un mess militaire d'une base de la RAF située à Norfolk, deux mois avant l'armistice. Bien que n'ayant jamais été envoyée sur le front, elle était reconnue comme ayant servi pendant la guerre.

Claude Choules, le dernier soldat connu de la Grande Guerre, est mort en Australie en mai 2011 à 110 ans.

L'ancienne membre de la Royal Air Force est morte pendant son sommeil dans une maison de retraite de King's Lynn, dans l'est de l'Angleterre .

En leur mémoire et en la mémoire de toutes les victimes de la première guerre mondiale je consacre une petite partie de ma collection et de mes recherches à tout ce qui touche au premier conflit mondial . Voici donc un petit topic présentant mes diverses actions pour la mémoire de ce conflit .


J'ai eu l'occasion de participer à une grandiose reconstitution historique de ces terribles heures de 1914 il y a trois ans le 5 et 6 septembre 2008 .


7 Septembre 2008 .

DE VRAIS TAXIS de la Marne, près de cent figurants, un village aux couleurs de 1914... La journée du 5 septembre 1914, début de la bataille de la Marne, est reconstituée grandeur nature demain, de 10 heures à 17 heures, à Villeroy.

A 10 heures, au son du clairon, un soldat donnera le coup d'envoi des événements.

A 13 h 45, la bataille commencera avec, vers 15 heures, l'attaque d'un avion piloté par un voltigeur qui bombardera le champ où Charles Péguy a trouvé la mort il y a 94 ans.

http://www.leparisien.fr/villeroy-77410/reconstitution-de-la-bataille-de-villeroy-06-09-2008-201280.php

J'y ai participé en tant que tirailleur sénégalais .

Puisque mon thème de reconstitution est la 2ème guerre mondiale on m'a prêté l'uniforme pour l'occasion .

Quel moment extraordinaire plein d'émotion ! .

Et j'ai rencontré pleins de personnes formidables .

Un grand merci à tous !

Un liens vers le site de l'association des poilus de la marne :

http://lepoiludelamarne.free.fr/




http://histoireconstitution.cowblog.fr/images/autresfetesvilleroyfrance11230743921242807.jpg

D'autres photos de la reconstitution de la bataille de Villeroy disponibles à cette adresse :

http://histoireetdefense.free.fr/reconstitution/reportage_actu/villeroy/villeroy08.html


Et voici la fiche-script de ce que je devait faire durant la reconstitution .

Chaque participant devait représenter et refaire les actions d'un soldat ayant reelement existé , refaire ses mêmes actions , s'était très émouvant et celà servait également à expliquer au public le parcours d'un soldat :

http://histoireconstitution.cowblog.fr/images/ima/Photo044.jpg


http://histoireconstitution.cowblog.fr/images/ima/Photo045.jpg


Souvenirs de Militaria Magasine d'Octobre 2008 , où un deux pages étaient consacrées à la Reconstitution de la Bataille de Villeroy :



http://histoireconstitution.cowblog.fr/images/Photo004.jpg

http://histoireconstitution.cowblog.fr/images/Photo005.jpg

http://histoireconstitution.cowblog.fr/images/ima/DSCF0262.jpg

Avec mon ami japonais Hiroki en tirailleur indochinois .


Dimanche 19 mai 2013 à 19:56


14 -15 Avril 1912 :

Le naufrage du Titanic :




On le croyait à la pointe de la modernité, infaillible, insubmersible. Pourtant, dans la nuit du 14 au 15 Avril 1912, quelques jours seulement après son départ, le Titanic sombre à jamais au large de Terre-Neuve.

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Inspiré de mes diverses lectures étant donné que je suis un grand passionné de l'Histoire du Titanic ( C'est à se demander quel domaine culturel ne m'intéresse pas ) et du site Lepoint voici un petit résumé HEURE par HEURE de la tragédie :

Mercredi 10 avril 1912

12 h 15 - Le Titanic appareille de Southampton en Angleterre avec à son bord 953 passagers. Après les différentes escales, ils seront bientôt 2.201 à bord, dont 885 membres d'équipage.

18 h 35 - Le bateau arrive à Cherbourg, où embarquent 274 passagers, essentiellement en première classe.

20 h 10 - Le bateau appareille pour Queenstown.



Jeudi 11 avril 1912

11 h 30 - Le paquebot mouille dans la rade de Queenstown. "Ce navire est aussi parfait que des cerveaux humains peuvent le faire", affirme alors l'architecte Thomas Andrews, qui en a lui-même fait les plans. Une certitude ancrée dans l'esprit de chacun des passagers. Et pourtant...

13 h 30 - Le Titanic lève l'ancre qui le retient dans le port irlandais, et commence sa traversée de l'Atlantique, en suivant la célèbre "North Atlantic Run".



Vendredi 12 avril 1912

19 h 45 - Le Titanic reçoit un message de la Touraine lui signalant un brouillard dense, une couche de glace épaisse ainsi que des icebergs. Le capitaine Smith en est informé, mais ne s'en inquiète pas. La mer est calme, on sera prudents.



Samedi 13 avril 1912

Le Titanic reçoit plusieurs messages lui signalant des icebergs, des growlers (petits icebergs) et quelques champs de glace. Dans l'après-midi, un incendie est éteint dans la salle des chaudières n° 5. C'est assez courant sur ces paquebots, il n'y a pas là matière à s'inquiéter.



Dimanche 14 avril 1912

9 heures - Le Caronia envoie un bulletin pour signaler des glaces. Le commandant Smith ordonne d'annuler l'exercice de sauvetage, prévu pourtant tous les dimanches sur le pont supérieur. Prudence superflue, estime-t-il. Le Titanic n'est-il pas insubmersible ?

10 h 30 - Le commandant Edward John Smith, impressionnant dans son somptueux uniforme, signale que la messe peut commencer, accompagnée des hymnes qu'interprète l'orchestre du Titanic. Les passagers de première classe se pressent dans le restaurant transformé en lieu de culte.

11 h 15 - L'office religieux se termine. Les passagers chantent en coeur le cantique 418.

11 h 40 - Le Caronia fait parvenir au Titanic un nouveau bulletin concernant les glaces, et provenant d'un autre bateau, le Noordam : "Avons rencontré vent modéré à Ponant, beau temps, aucun brouillard." Le message confirme ensuite la présence importante de glaces, qui dérivent toujours à l'endroit déjà signalé par le Caronia à 9 heures. Sur la passerelle, l'information n'éveille cependant aucune inquiétude.

12 heures - Le Titanic pourrait arriver à New York mardi dans la soirée, et non mercredi, comme prévu initialement. Un communiqué affiché dans le salon fumeurs indique le nombre de milles parcourus entre le samedi et le dimanche matin : 546, soit 27 de plus qu'au cours de la journée précédente. L'enthousiasme est à son comble. Chacun se précipite pour profiter du télégraphe et avertir les parents de l'avance du paquebot. Dans les salons, on rivalise de superlatifs pour décrire les prouesses technologiques du bateau.

13 heures - Tous ces records donnent l'appétit. Au menu, en première classe : filet de turbot, oeufs d'Argenteuil, poulet à la Maryland, corned-beef et beignets de légumes... En deuxième, un menu digne des meilleures tables de la bourgeoisie anglaise et américaine : soupe de petits pois, spaghettis au gratin, corned-beef, gnocchis aux légumes, mouton rôti, pommes de terre au four.

13 h 45 - L'America, un paquebot battant pavillon allemand, signale qu'il vient de croiser quelques gros icebergs par 41° 27' de latitude nord et 50° 08' de longitude ouest. Ce télégramme est adressé à l'Institut hydraulique de la marine américaine à Washington. John Phillips, qui est de quart, trop pris par son travail, ne prête pas l'attention qu'elle mérite à la communication.

15 heures - Un froid mordant s'abat sur le pont. Qu'importe, on investit les salons, on commente sans fin les bonnes nouvelles concernant la vitesse du transatlantique, on fait des paris sur l'heure d'arrivée à New York. De nombreux passagers investissent la bibliothèque pour commencer à remplir les formalités pour le débarquement.

17 h 50 - Le bateau change de cap. Avant le dîner, certains jouent au poker dans l'un des discrets et confortables salons situés sur l'une des mezzanines du grand escalier de première classe.

21 heures - Le commandant Smith salue ses hôtes américains et regagne sa cabine, après un dernier tour d'inspection sur la passerelle. À la navigation, Harold Bride, qui est de quart, découvre un message du Californian de 19 h 30, mais non reçu en raison d'un transmetteur éteint à cause d'un problème de surchauffe : "Au commandement Antillian. 18 h 30, heure locale, latitude 42° 3' nord, longitude 49° 9 ouest. Trois grands icebergs cinquante milles au sud de nous." En deuxième classe, dans la salle à manger du pont D, le révérend Carter, accompagné au piano par l'ingénieur écossais Douglas Norman, entonne des hymnes religieux. Marion Wright, de sa voix bien timbrée, chante en solo Lead Kindly Light. Tous ces chants évoquent les risques que l'on prend lorsqu'on voyage en mer. Prémonition ?

20 h 15 - Le Californian fait face à un pack de glace long de plusieurs milles. Son commandant, Stanley Lord, trouve plus prudent de stopper les machines, et d'éviter de naviguer dans l'obscurité.

21 h 40 - "Du Mesaba au Titanic. Signalées glaces à 42° 25' N, 49° W, jusqu'à 50° 30' W. Repérées grosse masse de plaques de glace et grand nombre de gros icebergs. Beau temps, limpide."

22 heures - Un concert est donné en première classe, par l'orchestre de bord sous la direction de Wallace Hartley. Pour assister à ce spectacle, la salle des Palmiers, sur le pont A, se remplit bientôt de passagers qui occupent peu à peu les tables. Après le morceau de clôture, Les contes d'Hoffmann du compositeur français Jacques Offenbach, ces messieurs se dirigent vers le salon des fumeurs. Les paris vont bon train sur le nombre de milles qui seront parcourus avant lundi midi. Au même moment, Frederick Fleet et Reginald Robinson Lee arrivent sur la hune pour relever leurs deux collègues frigorifiés. "Nous devrions nous rapprocher des glaces vers 23 heures, je crois."

22 h 21 - Le Californian stoppe ses machines. Dès le champ de glace repéré, s'étendant à perte de vue du nord au sud, le capitaine Lord décide de ne prendre aucun risque. Il ordonne de faire machine arrière et fait stopper le bateau pour la nuit.

22 h 30 - Le Rappahannock, navire marchand britannique à quelques milles au nord du Titanic : "Venons à peine de traverser une zone d'épaisse banquise et de nombreux icebergs." "Message reçu. Merci et bonne nuit." Malgré l'avertissement clair et pressant, le personnel de la navigation maintient le cap et la vitesse du bateau est portée à 22,5 noeuds.

23 heures - En première comme en troisième classe, les passagers regagnent leur cabine pour la nuit.

23 h 30 - La majeure partie des hommes d'équipage est allée se coucher, et seules les équipes de quart sont à leur poste. Fleet, à la vigie, dans le "nid de pie", aperçoit soudain une masse sombre : "Iceberg droit devant !" Mais la montagne est à 400 mètres à peine. En quelques minutes, le bateau percute la glace. En première, le choc ne perturbe pas la fin de soirée. Certains passagers vont jouer sur le pont avec la glace, d'autres terminent tranquillement leur partie de bridge. En deuxième classe, on envisage d'utiliser la glace tombée sur le pont pour rafraîchir les verres de whisky !"

0 h 5 - Le Titanic est condamné et doit être évacué. Le commandant Smith donne l'ordre aux membres d'équipage de faire monter les passagers sur le pont. Dans la coursive de troisième classe, Olaus Abelseth raconte : "On nous interdit le passage, des hommes et des femmes crient. Ils finissent par nous donner des gilets."

0 h 15 - Le premier appel de détresse est envoyé.

0 h 25 - "Les femmes et les enfants d'abord !" Ordre est donné d'embarquer dans les canots de sauvetage.

0 h 45 - Le premier canot est affalé avec 28 passagers à son bord, alors qu'il peut en contenir 65. Il y a environ 2 200 personnes à secourir à bord. Or, les canots ne peuvent en contenir que 1 178...

1 h 42 - La dernière fusée est tirée.

2 h 15 - Sur le pont, c'est la panique. Le Titanic vit ses derniers instants. "Je libère l'équipage", lâche Smith. "Désormais, c'est chacun pour soi. Moi, je vais sombrer avec lui."

2 h 17 - L'orchestre, qui avait été rappelé quelques heures plus tôt par le capitaine Smith, s'arrête de jouer juste avant la chute de la cheminée avant.

2 h 18 - Les lumières du Titanic clignotent une dernière fois avant de s'éteindre à jamais.

2 h 19 - Le bateau se brise en deux.

2 h 20 - Alors que la partie avant coule, la partie arrière flotte pendant quelques instants et se remplit d'eau lentement jusqu'à ce qu'elle sombre. La température de l'eau est alors de - 2 °.

3 h 30 - Les passagers des canots aperçoivent les feux du Carpathia.

5 h 30 - Le Californian arrive sur les lieux du désastre.

8 h 30 - Le dernier canot est récupéré. Le deuxième officier Charles Lightoller est le dernier à monter à bord.

10 h 50 - Le Carpathia met le cap sur New York.

Le naufrage du Titanic causera la mort d'environ 1.513 personnes et 711 rescapés.

Plus qu'un naufrage , la tragédie du Titanic est symbolique dans la mesure où elle caractérise un des fléau majeur de l'être Humain , être trop sûr de lui aveuglé par un égo lorsqu'il ne fait pas preuve de modestie .

Mon hommage personnel aux victimes :

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Un passager de première classe du Titanic . A bord du paquebot même les bagages étaient bien traités . Le ticket que tient notre passager devait être présenté à l'employé des douanes, qui veillait à ce que tous les bagages soient inspectés à leur arrivée .


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Il fallut se rendre à l'évidence : Le Titanic était condamné . Le commandant Smith ordonna le rassemblement de l'équipage . Il fit préparer les canots de sauvetage et réunir les passagers sur le pont...
Le Titanic disposait de vingt canots, dont seize en bois, et quatre pliables. Ils avaient une capacité de 1 178 personnes, le navire pouvant en transporter un total de 3 500 environ.


Des passagers et membres d'équipage présents à bord du paquebot lors de son naufrage dans la nuit du 14 au 15 avril 1912 y ont été chargés, et ils auraient contenu entre 705 et 712 des 2 200 personnes qui se trouvaient dans le navire. Treize canots ont été remontés à bord du Carpathia et ramenés à New York, puis restitués à la White Star Line. Leur sort est par la suite inconnu.


Ces canots sont à l'origine d'une importante polémique, du fait de leur nombre insuffisant qui était cependant en conformité avec la loi, et de leur faible chargement.


Les commissions d'enquête britannique et américaine ont blâmé la mauvaise organisation de l'équipage en ce qui concerne le chargement et la mise à l'eau des canots, et ont tenté de déterminer le rôle de chaque canot et de leur responsable, mais les faits ont depuis été largement revus par les historiens. Après le naufrage, des lois ont été modifiées pour obliger toutes les compagnies maritimes à avoir des embarcations de sauvetage en nombre suffisant.



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Dimanche 19 mai 2013 à 21:01


Les Etats Unis et la Première Guerre Mondiale





Au cours de la première guerre mondiale , tous les soldats du front se donnent ou reçoivent un surnom .

Les Français sont baptisés :" poilus" , les Anglais :" Tommies" , et les Américains :" Sammies" en référence à l'oncle Sam .

Les Américains préfèrent utiliser le terme de :" doughboy" .




La situation des États-Unis pendant la Première Guerre mondiale est souvent mal connue et mal comprise en Europe. Lors du vote de la déclaration de guerre officielle, le 6 avril 1917, par le Congrès des États-Unis, ceux-ci sont déjà engagés aux côtés des démocraties et de nombreux citoyens américains combattent aux côtés - mais non au sein - de la Triple-Entente.

Alors que le traité de Brest-Litovsk sur le Front de l'Est permit aux Empires centraux de concentrer leurs forces sur un seul front et de disposer d'une supériorité numérique temporaire grâce à laquelle ils purent lancer des offensives importantes en France au printemps 1918, l'arrivée de l'American Expeditionary Force sur le terrain fut l'une des clés de la victoire de la Triple-Entente.


Lors de l'armistice, le 11 novembre 1918, environ 2 millions de soldats américains étaient en France répartis dans 42 divisions, dont 1 million déjà engagés dans les combats. Deux autres millions étaient aux États-Unis dans les camps d'entraînement.

Les plans prévus par Foch, Pétain et Pershing pour 1919 prévoyaient l'engagement de 4,5 millions de soldats américains dans les offensives de la victoire qui les mèneraient au cœur de l'Allemagne.

Participation américaine avant l'entrée en guerre  :

Dès août 1914, la politique officielle de stricte neutralité est contestée par un certain nombre de citoyens américains qui désirent manifester leur sympathie pour la France et ses alliés et les idées pour lesquelles ils combattent.

En effet, la France représente alors la liberté qui lutte contre les monarchies autoritaires des Empires centraux.

Un manifeste signé par Blaise Cendrars, écrivain d'origine suisse, parut dans toute la presse appelant les étrangers résidant en France à s'engager dans l'armée française.


De même la colonie américaine de Paris lance un appel à l'engagement volontaire dans l'armée française.
De jeunes américains, épris de liberté, habités par l'esprit d'aventure, étaient prêts à en découdre en s'engageant aux côtés de la France.

répondre à cet appel n'était pas aussi simple; les États-Unis n'étaient pas en guerre contre l'Empire allemand, et tout citoyen américain se mettant au service d'une puissance étrangère perdait ses droits et sa nationalité.


L'ambassadeur des États-Unis à Paris leur souffla la solution : ils devaient soit s'engager comme combattants dans la Légion étrangère, soit comme non-combattants dans les services ambulanciers volontaires.


Les volontaires américains, environ une cinquantaine dont Alan Seeger, sont engagés au régiment de marche du 2e régiment étranger, qui est regroupé le 11 novembre 1915 avec le régiment de marche du 1er régiment étranger pour former le régiment de marche de la Légion étrangère, l'un des deux régiments les plus décorés de France.


Au début du mois d’octobre 1914, ils furent envoyés en campagne dans le secteur de Reims et en novembre ils comptaient leur premier tué. Participant à l'offensive de septembre 1915 en Champagne, ils y essuient de lourdes pertes. Par la suite certains quittent la Légion étrangère pour être incorporés dans un régiment français.

Les volontaires américains dans l'aviation :

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Parmi ces volontaires américains, beaucoup étaient issus des classes aisées, ils avaient l’habitude de venir en vacances en France, ils avaient les moyens financiers, plusieurs possédaient leurs propres avions et souhaitaient s'engager dans l'aviation. En avril 1916, un groupe d'Américains réussit à former, avec l'aide d'officiers français, l'Escadrille 124, « l'escadrille américaine » basée sur l'aérodrome de Luxeuil-Saint Sauveur à Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône).



Elle fut dès lors affectée sur différentes zones de combat dans l’Est de la France. Le 6 décembre 1916, l'Escadrille prend le nom officiel d'Escadrille La Fayette.

Le 4 juillet 1917, de grandes cérémonies sont organisées à Paris à l’occasion de la fête nationale américaine pour célébrer l’entrée en guerre des États-Unis et l’arrivée en France des soldats américains.

Une délégation de cette escadrille défile devant les statues de Washington et La Fayette, à Paris.

Le 15 août 1917, l'Escadrille La Fayette est citée à l'ordre de l'Armée

À partir de l'arrivée de l'AEF, les pilotes américains sont reversés dans l'American Air Service.


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L'arrivée des forces américaines :

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Le 14 mai, le maréchal Joseph Joffre et le secrétaire à la Guerre des États-Unis, Newton D. Baker (en), signent un accord qui prévoit :
L'envoi d’un corps expéditionnaire (AEF) dont la France fournira les armements et munitions en contrepartie de l’envoi des matières premières nécessaires à leur fabrication.
Une avant-garde de 16 à 20 000 combattants sera transportée en France début juin. Le général Pershing est placé à la tête de l'American Expeditionary Force (AEF).

Aussitôt que possible les États-Unis enverront 50 000 hommes appartenant aux unités techniques (service automobile, chemin de fer, routes, santé, subsistances, etc.) pour préparer l'arrivée du gros des troupes.



File:Air Service poster.jpg

Premiers engagements américains  :

File:Field-artillery-beaumont-france.gif

2 et 3 novembre 1917 : premier engagement de troupes américaines, un bataillon combat à Bathelémont-lès-Bauzemont (région de Lunéville) ; trois soldats sont tués (les premiers de l’AEF).
À l'occasion de la grande offensive allemande de mars 1918, le général Pershing déclare au général Foch, lors d'une réunion sur le front, le 28 mars :

« Je viens pour vous dire que le peuple américain tiendrait à grand honneur que nos troupes fussent engagées dans la présente bataille. Je vous le demande en mon nom et au sien. Il n'y a pas en ce moment d'autres questions que de combattre. Infanterie, artillerie, aviation, tout ce que nous avons est à vous. Disposez-en comme il vous plaira. Il en viendra encore d'autres, aussi nombreux qu'il sera nécessaire. Je suis venu tout exprès pour vous dire que le peuple américain sera fier d'être engagé dans la plus belle bataille de l'histoire

. »

14-23 avril 1918 : combats de Seicheprey (près de Saint-Mihiel)

28 mai 1918 : un régiment de la 1re DIUS est engagé dans la bataille de Cantigny (région de Montdidier). Au prix de lourdes pertes il tient le village de Cantigny conquis sur la 18e armée allemande. C'est une première consécration de la valeur des troupes américaines et de bon augure pour l'avenir .

Lors des offensives allemandes du printemps 1918, rendues possibles par le retour d'unités immobilisées en Russie, les premières unités américaines disponibles sont engagées. À l'occasion de la 
seconde bataille de la Marne, l'armée des États-Unis va s'illustrer.


Les photos ci-dessous représentent un soldat afro américain de la 93ème division d'infanterie en 1918 .

Durant la première guerre mondiale , la 93ème division d'infanterie à été rattachée à l'Armée Francaise .

Au cours de durs combats en France, les soldats de la 93ème acquierent rapidement le surnom de Casques bleus.

Faisant directement référence a la prise de combat au côté de l'Armée Francaise durant la seconde bataille de la marne .

A son arrivée en France , le soldat américain est équipé du casque français :" Adrian " puis il reçoit le modèle brittanique légèrement modifié et renommé M1917 .

Par conséquent, l'insigne de la division est devenu un patch bleu casque Adrian, sur fond noir en souvenir des combats au côté de l'Armée francaise durant la première guerre mondiale .










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